Relocalisation partielle et symbolique de la marque Solex...

L’annonce de la relocalisation en France de la célèbre marque Solex à la suite de son rachat par le groupe Easybike, 25 ans après l’arrêt de sa production sur le territoire hexagonal confirme une tendance.
Les prochains modèles de Solex, qui seront assemblés en France dès l’an prochain, seront désormais électriques et non plus dotés d’un moteur thermique.


Solex a longtemps été considéré comme un fleuron de l’industrie française, surtout à partir des années 1950 : en 40 ans, ce ne sont pas moins de 8 millions de vélomoteurs qui ont été vendus par la marque. Mais à partir des années 1980, sur un marché plus concurrentiel, les ventes se sont effritées, et les dirigeants se sont vus obligés de délocaliser la production en Chine. Aujourd’hui, l’annonce du retour partiel de la marque en France (70% de la production restera chinoise) est un symbole.


Un symbole du « made in France », d’abord : et d'une volonté politique de relocalisation de la production. Arnaud Montebourg, a salué « le retour d’une marque culte...», ajoutant qu’ « il ne sert à rien de fabriquer à 10.000 kilomètres ce qu’on peut faire chez soi, et les pouvoirs publics encouragent ces initiatives ». La Banque publique d’investissement a ainsi soutenu cette opération à hauteur d’1 million d’euros, sous la forme d’une aide à la réindustrialisation remboursable. Le patron du groupe, Grégory Trébaol, indique que sans ce coup de pouce, la relocalisation de Solex « aurait été plus compliquée ».